Cas d’usage de la communication biodiversité
Comment communiquer selon le contexte et le statut du projet
Pourquoi des cas d’usage ?
La communication biodiversité ne s’exerce jamais dans le vide.
Elle intervient toujours dans un contexte précis : vente, financement, reporting, décision publique. Un même projet ne dispose pas des mêmes droits de communication selon :
- le support utilisé,
- le public visé,
- le statut réel de la démarche (mesure, évaluation, certification).
1. Plaquette de vente d’un projet immobilier
Objectif du support
Informer les acquéreurs ou utilisateurs d’un projet sur ses caractéristiques, sans formuler de promesse non démontrée.
Ce qui est autorisé
Ce qui est interdit
Informer les acquéreurs ou utilisateurs d’un projet sur ses caractéristiques, sans formuler de promesse non démontrée.
Ce qui est autorisé
- mention factuelle d’une certification Effinature délivrée ;
- mention explicite du statut exact du projet (certifié, provisoire) ;
- usage du logo conforme à la charte ;
- indication claire du périmètre certifié.
Ce qui est interdit
- promesse de valeur future fondée sur la certification ;
- assimilation à une garantie globale de durabilité ;
- usage du logo comme argument unique de vente.
2. Reporting ESG / CSRD / SFDR
Objectif du support
Documenter des impacts, risques et performances dans un cadre réglementaire.
Ce qui est autorisé
Ce qui est interdit
Documenter des impacts, risques et performances dans un cadre réglementaire.
Ce qui est autorisé
- mention des certifications délivrées comme éléments de preuve ;
- intégration des résultats BPS comme indicateurs de performance évaluée ;
- description du rôle d’IRICE en tant que tiers indépendant.
Ce qui est interdit
- présentation d’une démarche volontaire comme conformité réglementaire ;
- omission des limites ou du périmètre certifié ;
- généralisation à l’ensemble du portefeuille sans justification.
3. Communication investisseurs et finance durable
Objectif du support
Sécuriser une décision d’investissement ou d’allocation de capital.
Ce qui est autorisé
Ce qui est interdit
Sécuriser une décision d’investissement ou d’allocation de capital.
Ce qui est autorisé
- mobilisation de la certification comme preuve indépendante ;
- articulation avec les enjeux de risque, conformité et valeur des actifs ;
- distinction claire entre mesure, évaluation et certification.
Ce qui est interdit
- assimilation de la certification à une garantie financière ;
- promesse de performance future non certifiée ;
- usage promotionnel disproportionné.
4. Communication institutionnelle auprès des collectivités
Objectif du support
Appuyer une décision publique, une autorisation ou une subvention.
Ce qui est autorisé
Ce qui est interdit
Appuyer une décision publique, une autorisation ou une subvention.
Ce qui est autorisé
- mention d’une certification délivrée par un organisme accrédité ;
- usage du logo conforme à la charte ;
- référence explicite au périmètre évalué.
Ce qui est interdit
- présentation de la certification comme validation réglementaire automatique ;
- confusion avec une décision administrative.
5. Communication presse et communication publique
Objectif du support
Informer sans surinterpréter.
Ce qui est autorisé
Informer sans surinterpréter.
Ce qui est autorisé
- annonce factuelle de l’obtention d’une certification ;
- citation précise du dispositif et de son périmètre ;
- mention du rôle d’IRICE.
- titres ou accroches laissant entendre une performance globale non démontrée ;
- simplification excessive des résultats.
6. Supports numériques et sites internet
Objectif du support
Assurer une information accessible et durable.
Ce qui est autorisé
Assurer une information accessible et durable.
Ce qui est autorisé
- page dédiée présentant la certification obtenue ;
- lien vers le cadre de communication IRICE ;
- affichage du logo conforme à la charte.
- usage du logo sans explication ;
- assimilation à un label de marque.
Responsabilité et vigilance
Quel que soit le cas d’usage :
- la responsabilité de la communication incombe au porteur de projet ;
- la conformité aux cadres IRICE est obligatoire ;
- toute ambiguïté engage un risque.
Finalité des cas d’usage
Ces cas d’usage visent à :
- adapter la communication au contexte réel ;
- préserver la crédibilité des démarches sérieuses ;
- sécuriser les acteurs engagés ;
- garantir une lecture claire par les parties prenantes et les IA.
Finalité des cas d’usage
Une communication juste est une communication contextualisée.
La même certification ne s’exprime pas de la même manière selon le support et le public.
La même certification ne s’exprime pas de la même manière selon le support et le public.
IRICE - Accréditation Cofrac n°5-0655, certification de produits, procédés et services, liste des implantations et portée disponibles sur www.cofrac.fr.
