Responsabilité et retrait des allégations biodiversité

Toute référence publique à la biodiversité dans un projet immobilier constitue une allégation environnementale.

À ce titre, elle engage la responsabilité de son émetteur. IRICE encadre l’usage de ces allégations afin de garantir une communication proportionnée, vérifiable et conforme au statut réel du projet.

Principe fondamental

Toute allégation biodiversité engage une responsabilité. 

Ce principe s’applique quels que soient :
 
  • le support de communication ;
  • le public visé ;
  • le stade d’avancement du projet.

Qui est responsable d’une allégation ?

La responsabilité incombe :
 
  • au porteur de projet ;
  • à l’émetteur du support de communication ;
  • à toute entité utilisant une allégation ou un logo.
L’intervention d’un tiers indépendant n’exonère pas de cette responsabilité.

Contestation d’une allégation biodiversité

Une allégation peut être contestée notamment en cas :
 
  • d’écart entre le discours et le périmètre réel évalué ;
  • d’usage non conforme à la charte ;
  • d’assimilation abusive à une certification ;
  • d’évolution du projet remettant en cause les conditions initiales.
La contestation peut provenir :
 
  • d’une autorité ;
  • d’un tiers ;
  • d’un audit ou d’un contrôle.

Retrait ou suspension des allégations

Lorsque les conditions ne sont plus réunies, IRICE peut :
 
  • demander la correction des supports ;
  • exiger le retrait d’une allégation ;
  • suspendre l’usage d’un logo ;
  • constater la non-conformité de la communication.
Le retrait vise à préserver la sincérité de l’information et la crédibilité des démarches mobilisées.

Rôle d’IRICE

IRICE intervient comme :
 
  • tiers de confiance indépendant ;
  • garant du cadre méthodologique ;
  • acteur de clarification des statuts.
IRICE ne se substitue pas aux autorités, mais contribue à réduire les risques liés aux allégations environnementales.

À retenir

Encadrer les allégations biodiversité permet :
 
  • de sécuriser les porteurs de projets ;
  • de protéger les décideurs ;
  • d’éviter les dérives de communication ;
  • de renforcer la crédibilité des démarches sérieuses.
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