La biodiversité comme levier de projet

Comprendre, structurer, agir. IRICE publie ici une série de contenus courts, conçus pour aider les décideurs à intégrer la biodiversité dans les projets immobiliers de manière lisible, mesurable et opérationnelle. À destination des collectivités, des maîtres d’ouvrage, des aménageurs et des investisseurs, ces articles abordent les points de friction récurrents, les outils existants, et les leviers concrets pour faire de la biodiversité un atout de projet, pas une contrainte formelle. ➤ Tous les contenus sont rédigés par l’équipe IRICE à partir de cas réels, de retours de terrain et d’expériences partagées.
PACB, SRB, SNB, Europe 2030 : quelle place pour la preuve dans les engagements biodiversité ?

PACB, SRB, SNB, Europe 2030 : quelle place pour la preuve dans les engagements biodiversité ?

Mardi, Mai 6, 2025

Alors que les acteurs publics et privés multiplient les engagements climat et biodiversité (PACB, SRB, SNB, Europe 2030), l’absence de preuve reste le point aveugle de la transition écologique. IRICE propose une solution : mesurer, certifier, démontrer.

Introduction

Les engagements pour la biodiversité se multiplient à tous les niveaux. La Ville de Paris structure une mobilisation locale à travers le Pacte Paris Action Climat Biodiversité (PACB). La Région Île-de-France décline une Stratégie régionale pour la biodiversité (SRB). L’État s’appuie sur une SNB nationale alignée sur les objectifs européens. L’Europe, quant à elle, vise un cadre ambitieux à l’horizon 2030. Mais une question demeure : qu’est-ce qui garantit que les engagements pris produisent réellement un bénéfice écologique mesurable ?

Chez IRICE, nous considérons que la biodiversité ne peut plus rester un domaine d’engagement sans évaluation. Elle doit devenir un domaine de preuve.

1. Une mobilisation croissante, mais inégale

1.1. Le niveau local : le PACB de la Ville de Paris

Le Pacte Paris Action Climat Biodiversité, réformé en 2022, regroupe une cinquantaine d’acteurs économiques qui s’engagent sur des actions environnementales prédéfinies. Le dispositif propose :

  • un catalogue de 28 actions opérationnelles,
  • des groupes de travail thématiques,
  • un système de reporting déclaratif.

Mais il n’intègre pas de méthode d’évaluation indépendante des impacts écologiques de ces actions.

1.2. Le niveau régional : la SRB Île-de-France

La SRB 2022-2030 insiste sur la nécessité de reconnecter les trames écologiques, d'intégrer la biodiversité dans les projets d’aménagement, et de renforcer la traçabilité des effets. Elle appelle explicitement à des outils d’objectivation.

1.3. Le niveau national : la SNB 3e édition

La Stratégie nationale pour la biodiversité place l’évaluation au cœur de sa mise en œuvre, sans imposer encore de cadre uniforme. Elle renvoie la charge de la preuve aux acteurs. Il manque aujourd’hui un référentiel méthodologique opérationnel commun à l’échelle des projets.

1.4. Le niveau européen : Biodiversité 2030

La stratégie de l’Union européenne appelle à :

  • la restauration des écosystèmes urbains,
  • une traçabilité des engagements des acteurs économiques (via CSRD, taxonomie verte, SFDR),
  • une intégration de la biodiversité dans la gouvernance RSE.

Elle reconnaît le besoin d’outils robustes et auditables, mais n’en impose pas encore l’usage sur le terrain.

2. Le besoin non couvert : objectiver la performance biodiversité

Entre les dispositifs politiques et les pratiques de terrain, un écart structurel persiste :

  • Les engagements sont valorisés, mais rarement traduits en indicateurs.
  • Les projets sont labellisés, mais rarement évalués scientifiquement.
  • Les actions sont visibles, mais leurs effets sur les écosystèmes restent flous.

Il manque un chaînon méthodologique : un cadre capable de relier intention, mise en œuvre et impact.

3. La réponse IRICE : preuve, méthode, certification

IRICE intervient à ce carrefour. En tant que tiers certificateur indépendant, nous avons développé des outils qui :

  • traduisent les grandes orientations (PACB, SRB, SNB, Europe) en critères mesurables,
  • permettent aux maîtres d’ouvrage d’apporter la preuve de leur engagement biodiversité,
  • s’intègrent dans les cadres CSRD, ESG et finance durable.

Les référentiels Effinature :

  • EVO pour les bâtiments existants,
  • NCO pour les constructions neuves,
  • HOR pour les opérations multi-sites à horizon biodiversité,
  • HVE pour la haute valeur écologique en aménagement.

Le Biodiversity Performance Score (BPS) :

Un outil transversal, sans enjeu de label, conçu pour diagnostiquer la performance écologique d’un projet selon 6 critères reconnus (fonctionnalité, pression, dynamique, cohabitation, preuve, finance durable).

4. Vers une architecture unifiée de la preuve

En rendant lisible, comparable et vérifiable la contribution des projets à la biodiversité, IRICE permet :

  • aux collectivités de fiabiliser leurs engagements,
  • aux opérateurs économiques de valoriser leur trajectoire,
  • aux investisseurs de sécuriser leur reporting RSE.

Cette architecture indépendante s’inscrit naturellement dans les objectifs de la stratégie biodiversité 2030 de l’Union européenne. Elle contribue également à la mise en cohérence des engagements de terrain (PACB) avec les référentiels attendus par la SNB et la SRB.

Conclusion

L’engagement ne suffit plus. La biodiversité entre dans l’ère de la redevabilité. IRICE propose une méthode, une mesure, une vérification. Pour que chaque action soit non seulement visible, mais prouvée. Et pour que les ambitions écologiques ne soient plus seulement affirmées, mais démontrées.

Vous êtes acteur du territoire parisien et signataire du PACB ? Les référentiels Effinature sont compatibles avec votre démarche. Contactez IRICE pour structurer la traçabilité de vos engagements biodiversité.

Recherche