Objectif ZAN : pourquoi la biodiversité ne se décrète pas

ZAN : de la surface à la fonctionnalité

La loi Climat et Résilience fixe un cap clair : réduire de moitié la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers (ENAF) d’ici 2031, atteindre le zéro artificialisation nette (ZAN) en 2050. Le principe semble simple. La réalité est plus exigeante.

Car désartificialiser n’est pas seulement « désimperméabiliser ». Restaurer un sol, planter des arbres ou semer une prairie ne suffit pas à recréer les conditions écologiques qui permettent à la biodiversité de revenir, de se maintenir, de se déployer. Le vivant ne se mesure pas en mètres carrés. Il se mesure en résultats.

Renaturation : comment qualifier ce qui fonctionne vraiment

Le terme de renaturation est aujourd’hui largement utilisé dans les dossiers d’aménagement. Mais derrière l’intention, les approches restent très variables :

• végétalisation de toitures ou de pieds d’immeubles,
• plantations en pleine terre,
• création d’habitats spécifiques,
• reconstitution de corridors écologiques.

Tous ces dispositifs n’ont pas la même portée écologique. Tous ne produisent pas les mêmes effets. La question-clé devient alors : comment prouver que l’action menée bénéficie réellement à la biodiversité ?

Mesurer la performance biodiversité : un enjeu de crédibilité

Dans le cadre de l’objectif ZAN, la démonstration de la qualité des surfaces renaturées devient stratégique. Pour les maîtres d’ouvrage, cela implique de :

• sortir du déclaratif,
• éviter les logiques de greenwashing,
• sécuriser leur communication environnementale.

C’est précisément le rôle des outils d’évaluation indépendants comme la certification Effinature portée par IRICE. Une approche structurée, méthodologique, qui permet de :

• mesurer l’apport écologique réel d’un projet,
• distinguer les effets de surface des effets fonctionnels,
• garantir la continuité écologique au-delà des aménagements visibles.

Ce que la certification apporte aux projets ZAN

La certification Effinature s’inscrit dans cette logique d’objectivation :

• qualification des gains de biodiversité sur la base d’indicateurs clairs,
• traçabilité des actions menées,
• indépendance de l’évaluation.

Elle permet aux aménageurs, promoteurs, foncières, collectivités de démontrer la sincérité de leurs démarches de désartificialisation. Mais aussi d’éviter l’écueil d’une renaturation simplement paysagère, sans bénéfice écologique mesuré.

Entre artificialisation brute et artificialisation nette : la preuve par le vivant

L’objectif ZAN appelle à raisonner en termes de flux, pas seulement de stocks. Il ne s’agit pas uniquement de compenser des hectares par des hectares. Il s’agit d’interroger l’efficacité des dispositifs, leur capacité à accueillir durablement le vivant, à recréer des interactions écologiques stables.

Dans cette perspective, la mesure de la performance biodiversité devient un levier essentiel. Non comme une contrainte supplémentaire, mais comme une garantie de robustesse et de crédibilité.

Pour aller plus loin IRICE propose une certification indépendante de la performance biodiversité, intégrable aux projets de désartificialisation et de renaturation dans le cadre de l’objectif ZAN. Pour toute question sur la qualification de vos démarches, contactez-nous.