La biodiversité comme levier de projet
L’édition 2024 du rapport de l’Observatoire National du Cadre de Vie (ONCV) propose une analyse fine des attentes des Français en matière d’environnement quotidien. Un enseignement majeur en ressort : la nature n’est plus perçue comme un supplément d’âme, mais comme une composante centrale du bien-être, de l’attractivité territoriale, et de la résilience. Voici les points clés à retenir, en lien direct avec les problématiques traitées par IRICE et le référentiel Effinature.
La nature devient une priorité explicite
- 42 % des Français considèrent la proximité de la nature comme un élément essentiel de leur cadre de vie, bien devant la proximité des services ou du travail.
- Ce chiffre monte à 53 % dans les communes de moins de 20 000 habitants, révélant une attente forte dans les territoires périurbains et ruraux.
👉 Pour les projets immobiliers, cette donnée valide l’enjeu de créer de la valeur écologique visible et mesurable, et pas seulement de cocher une case “espace vert”.
La biodiversité urbaine répond à plusieurs fonctions concrètes
Le rapport identifie plusieurs bénéfices de la biodiversité intégrée au tissu urbain :
- amélioration de la qualité de l’air,
- régulation thermique (îlots de fraîcheur),
- effets positifs sur la santé mentale et la cohésion sociale,
- capacité d’adaptation face aux risques climatiques.
👉 Ce sont autant d’arguments opérationnels pour justifier une approche certifiée, traçable, intégrée au référentiel de projet.
Les attentes sociales sont multiples… et parfois contradictoires
Le rapport distingue trois représentations sociales de la nature :
- une nature “domestiquée” (pelouses, arbres décoratifs),
- une nature “utile” (gestion hydraulique, services écosystémiques),
- une nature “sauvage” souvent perçue comme désordonnée voire gênante.
👉 Cela confirme le besoin de pédagogie, d’accompagnement et de lisibilité dans les projets : une nature visible mais acceptée, intégrée sans rejet.
La planification urbaine doit intégrer la biodiversité, pas seulement la tolérer
Le rapport appelle à une gouvernance locale qui associe biodiversité, sobriété foncière, et densification douce. Il insiste sur le rôle des référentiels, notamment dans les démarches ÉcoQuartier, et la nécessité de repenser la place du vivant dans les documents de planification.
👉 Le certificat Effinature peut devenir un outil pivot de cette coordination, en créant un langage commun entre porteurs de projets, collectivités et citoyens.
Conclusion
Ce rapport ONCV 2024 confirme que la biodiversité n’est plus un sujet périphérique : elle est au cœur des aspirations citoyennes et des futurs équilibres territoriaux.
IRICE se positionne pour répondre à cette transition, non par le discours, mais par des outils concrets : référentiels indépendants, indicateurs traçables, accompagnement de projets.
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